Alexandre Monteiro alias Hopare, est un artiste émergent du Street-art français. Né en 1989 à Paris, il hérite d’une influence pour l’ architecture urbaine et envers le tourbillon humain. Il passe son enfance à Limours, dans l’Essone, et découvre à 13 ou 14 ans le graffiti dans une usine désaffectée de la ville. Ancien élève de Shaka (dit Marcel Mithouard, artiste de rue et plasticien), une relation étroite et déterminante naît. A peine 20 ans, il travaille pour un architecture d’intérieure qui, selon l’artiste, « a influencé ma façon de dessiner, avec de plus en plus de lignes droites, parallèles ou qui s’entremêlent ». L’artiste contribue ainsi à des projets d’architectes d’intérieur, de décoration ou de stylisme dans le textile. Il signe son premier mur en 2006 et rejoint le TSF Crew (mouvement d’art de rue d’envergure avec des projets communs et des festivals).
Accompagné de bombes aérosols, de brosses, d’encres ou de rouleaux de peintures, Hopare célèbre l’esthétisme. Ses lignes, frôlant la perfection, esquissent des courbes géométriques et abstraites. Ses œuvres arborent un caractère crayonné superposant des lignes droites d’une grande intensité. « Ce que je cherche c’est le trait le mieux aiguisé, le diamant parfait », insiste Hopare. Il ne s’interdit pas le « freestyle » où l’improvisation guide sa main. La spontanéité et le caractère aléatoire versent vers la construction d’éléments figuratifs d’une grande virtuosité.
De nombreux projets se greffent à son art de rue : expositions en galeries… le maire de Limours lui attribue sa première réalisation par la signalétique de la nouvelle salle de spectacle. Il lui coordonne sa première exposition, au fort retentissement : 30 toiles exposées dont 23 vendues. Éternel vagabond (de Montréal, Paris, Hong Kong gardent la trace de son passage), l’artiste souhaite à son tour « offrir au spectateur la possibilité de voyager » atteste Hopare.